Arnaud Démare : « A deux doigts de renoncer »

Déjà deuxième de la 2e étape du Tour de Burgos, Arnaud Démare a une nouvelle fois terminé deuxième ce vendredi lors de la 4e étape. Le sprinteur de la Groupama – FDJ n’a pas réussi à revenir sur Sam Bennett (Deceuninck – Quick-Step), parti au dernier kilomètre. Mais il faut dire que le Français n’a pas eu beaucoup de chance dans le final ; il a en effet été gêné par la chute de son poisson-pilote Jacopo Guarnieri à la flamme rouge, et n’a donc pas pu réagir immédiatement à l’attaque de l’Irlandais. C’est un coup dur pour l’équipe Groupama – FDJ, qui avait déjà manqué de chance jeudi avec David Gaudu lors de la 3e étape. A l’arrivée, le coureur de 28 ans était un peu dépité, même s’il s’est rassuré sur sa forme :

« C’est un peu délicat une chute dans le dernier kilomètre (celle de son poisson-pilote Jacopo Guarnieri), toute l’équipe a encore fait un super travail. C’est un peu décevant. Sur 4 étapes, c’est la troisième où on a des pépins. C’est dommage. Ca va tellement vite que je ne me suis même pas rendu compte sur le moment de la chute de Jacopo. Tout le monde voulait prendre le virage en tête, on avait déjà pris le manche à 2-3 kilomètres de l’arrivée. Ca remonte à 200 mètres avant de tourner, on s’y attendait, on savait qu’il fallait passer devant. La chute me ralentit énormément à ce moment-là, je repars à l’arrêt grand plateau. J’étais à deux doigts de renoncer au sprint, puis je me suis dit « Allez je tente quand même ». Je pense que j’ai dû cracher des watts, on verra ça sur les données. Mais Sam Bennett était déjà parti depuis longtemps.

Après la chute, c’était un peu sauve qui peut devant. Ca a craqué au fur et à mesure, on était une petite dizaine à y aller. Ca ne s’est pas regardé. Même si Sam Bennett a eu peu profité de la chute, il a quand même été très fort pour pouvoir résister. Il était vraiment plus fort.

Au niveau de la forme, il n’y a rien à dire, l’équipe marche très fort. On manque un peu de réussite, on est dans le classement mais on veut gagner. On préfère gagner une fois que faire plein de places de deux. Il faut que la chance tourne. On a eu pas mal de malchance hier (jeudi) avec David (Gaudu) qui casse sa roue dans la bordure. Physiquement on est bien, même moi je suis bien aussi. C’est rassurant mais il faut vite scorer parce que la saison est courte. Il faut vite en profiter pendant que les courses ont encore lieu. »

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