Shirin van Anrooij raconte son accident : « C’était très effrayant »

Shirin van Anrooij a chuté dimanche dernier lors de la Coupe du monde de cyclo-cross Tabor et a été transféré à l’hôpital avec des blessures sérieuses. La Néerlandaise de 18 ans souffrait notamment d’une profonde entaille au niveau du bras, provoquée par un frein à disque. Opérée en République tchèque dimanche soir, elle a pu faire son retour en Belgique deux jours après sa chute. A l’occasion d’une interview avec le site PCZ, elle est revenue sur son accident :

« J’ai chuté et je n’ai aucune idée de ce que j’ai frappé. Je me suis levé pour remonter le plus vite possible sur mon vélo et pouvoir continuer. Mais ensuite j’ai vu mon bras. J’ai vu que ma combinaison était déchirée, que ma peau était complètement ouverte et qu’elle saignait terriblement. Puis j’ai paniqué. J’ai d’abord couru dans le mauvais sens. J’ai pensé: « Peut-être que ces photographes sur le côté peuvent m’aider ? » Mais ils détournèrent tous les yeux. Je suis ensuite allé dans l’autre sens dès que possible, au poste de secours.

Lors de ces premiers secours, ils ne savaient pas quoi faire de moi. Ils ont ouvert encore plus ma combinaison pour que je puisse voir encore mieux à quel point la coupure était profonde. Eh bien, j’ai paniqué encore plus. C’était très effrayant. Et il a fallu beaucoup de temps avant qu’ils ne me donnent une forme de soulagement pour la douleur. Ils ont ensuite mal piqué mon autre bras, il a commencé à saigner lui aussi…

C’est donc une blessure sur la largeur de mon bras et non sur la longueur. Ils y ont mis 25 points de suture. Ils ont dit que j’avais de la chance qu’aucun muscle ou tendon n’ait été touché. Je n’ai aucune perte de force dans mon bras ou dans ma main maintenant. Une zone est engourdie près de mon poignet. Il n’est pas encore certain que cela passera. Mon annulaire est également cassé.

Ils ont dit en Belgique qu’ils m’avaient bien opéré en République tchèque, mais m’avaient donné des antibiotiques très anciens. Ils n’ont rien trouvé de plus à ce sujet sur Internet. Donc, on surveille maintenant si je ne suis pas infecté.

J’aimerais que cette blessure se rétablisse aussi bien que possible. Je vais la garder toute ma vie. En raison du coronavirus, c’est déjà une saison très étrange et donc peu importe si elle recommence un peu plus tard. Mon équipe raisonne aussi comme ça : ils veulent que je revienne lentement à la compétition. »


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