Pauline Ferrand-Prévot n’exclut pas un retour sur la route

Alors qu’elle avait annoncé fin 2019 qu’elle mettait un terme à sa carrière sur route, Pauline Ferrand-Prévot n’exclut pas un retour dans les pelotons dans quelques années. C’est ce qu’a annoncé la récente championne du monde de VTT dans l’émission Bistrot Vélo.

La création de Paris-Roubaix féminin pourrait en effet donner quelques idées à la VTTiste de 28 ans, qui est très habile sur son vélo :

« Ca pourrait matcher. Il faut aussi se préparer. J’ai la technique VTT, après il faudrait absolument que je récupère un peu plus de puissance et que je refasse des entraînements plus longs. Pourquoi pas plus tard. C’est vrai que dans un premier temps, le VTT c’est 1h30 de course, c’est tout à fond, je ne suis pas prête pour l’instant pour retourner sur route, mais c’est quelque chose qui me plairait dans les années futures. Je suis jeune, j’ai 28 ans, pourquoi pas dans une seconde partie de carrière revenir sur route. »

Il y a quelques années, Pauline Ferrand-Prévot avait l’habitude de concilier la route, le cyclo-cross et le VTT. Depuis 2019, la Française, qui a été sacrée championne du monde dans les trois disciplines, a décidé de se concentrer sur le VTT :

« J’avais envisagé de faire une saison de cyclo-cross cet hiver. Avec ce confinement, tout est un peu perturbé. Notre saison de VTT a été repoussée un peu plus loin dans l’année, donc il a fallu que je coupe. Maintenant, je me réentraîne, donc c’est vrai que tout faire un peu comme ça d’un seul coup… J’ai besoin de temps et j’ai besoin aussi de me poser. Donc non je ne ferai pas de cyclo-cross cet hiver. En plus, on a vu que c’est une discipline qui est de plus en plus spécifique. On a vu que les championnats d’Europe se déroulaient dans le sable, les championnats du monde aussi. Ca demanderait vraiment une préparation pour pouvoir y participer. J’essaye de faire les choses dans l’ordre et de bien les faire.

Les Jeux de Rio (en 2016) m’ont fait réfléchir. Vouloir tout faire, à un moment, c’est vouloir tout mal faire. J’essaye vraiment de me concentrer sur mon but ultime, les Jeux olympiques de l’année prochaine (à Tokyo). Je me suis aperçue que je suis une femme, que j’ai aussi des envies. Des fois je veux rester m’entraîner à la maison, profiter de mes proches, un peu moins partir, profiter un peu plus de la vie. J’essaye de me fixer des petits objectifs dans la saison, et en profiter en dehors parce qu’il faut aussi être épanoui. Et je pense que si je suis épanouie, ça se voit dans les résultats.

Je ne veux pas faire du vélo toute ma vie, même si j’adore ça. Plus tard, j’aurai envie d’avoir une vie un peu plus normale, aller travailler comme tout le monde, avoir une vie de famille avec des enfants, partir en week-end, c’est vrai que c’est quelque chose qui me plairait. Pas pour le moment mais dans un futur plus ou moins proche. »

Pour revoir l’émission Bistrot Vélo avec Pauline Ferrand-Prévot, cliquez ici.


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