Patrick Lefevere : « Une deuxième vague serait un désastre pour nous »

Comme beaucoup d’équipes, à l’image de la CCC, Mitchelton – SCOTT ou encore Bahrain – McLaren, l’équipe Deceuninck – Quick-Step a été très touchée financièrement par la pandémie de coronavirus. Patrick Lefevere, le manager général de la formation belge, estime que les pertes s’élèveront à 3 ou 4 millions d’euros à la fin de l’année :

« J’évalue déjà la perte de revenus directs à 1,3 million d’euros. Mais l’année n’est pas encore terminée. Je ne pourrai établir le solde total que le 31 décembre. Les dégâts devraient s’élever à 3 ou 4 millions d’euros. » a-t-il déclaré au Het Laatste Nieuws.

De retour d’un stage à Val di Fassa, dans le nord de l’Italie, avec son équipe, Lefevere s’estime prêt pour la reprise de la saison : « Nous sommes prêts physiquement et mentalement pour le redémarrage de la saison. »

Mais comme le virus continue de circuler, le Belge de 65 ans se demande si elle va vraiment reprendre et s’inquiète d’une éventuelle deuxième vague :

« J’ai peur quand j’imagine ce qui peut encore nous attendre. Pour que la course reprenne son chemin, sans le Covid, la grande condition est que chacun fasse preuve de bon sens. Ne défiez pas le destin, comme l’ont fait plusieurs personnes ces dernières semaines. Vous ne voyez pas le virus, mais il est là. Il erre comme un sniper. Faites attention. Parce qu’une deuxième vague serait fatale économiquement. Un désastre pour nous tous.

Si le coronavirus paralyse tout à nouveau, alors nous sommes complètement dans la m**de. Aucun homme d’affaires dans le monde n’investit s’il n’obtient rien en retour. Les sponsors ne continueront pas à payer pour nos beaux yeux bleus, je le crains. »


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