Une enquête ouverte sur l’accident d’Egan Bernal

Egan Bernal – FGphotographic, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Au lendemain du terrible accident d’Egan Bernal (Ineos), qui a percuté un bus en stationnement par l’arrière avec son vélo de contre-la-montre, le bureau du procureur a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident et pour savoir qui était en tort.

Le Parquet a déjà ouvert un dossier, les procureurs de Cundinamarca ont commencé à analyser les croquis de la police et certaines interviews, dont celle du conducteur du bus, âgé de 55 ans.

Le colonel Juan Carlos Castro, sous-directeur de la circulation de la police national, avait donné plus de détails sur les circonstances de l’accident :

« Egan faisait un entraînement différent, il était dans une position aérodynamique avec son corps appuyé sur le guidon et avec la tête baissée. Il était déjà sur le chemin du retour pour continuer avec une étape de son entraînement et l’accident s’est produit. »

« Ce n’est pas la faute du conducteur »

Et selon lui, le conducteur du bus n’est pas en faute :

« C’est un secteur industriel où beaucoup de gens travaillent. Les bus s’arrêtent temporairement pour déposer des passagers et continuer. C’est à ça que sert les zones d’arrêt. Ces zones peuvent être utilisées pour des pauses actives ou pour prendre ou déposer des passagers.

Le conducteur faisait son trajet Suesca – Bogotá, il était dans une zone d’arrêt pour déposer un passager et a reçu un coup d’Egan Bernal par derrière. C’est sur la zone d’arrêt, c’est autorisé. Il était tellement concentré sur son exercice qu’il n’a pas entendu les cris. Nous sommes sur une route nationale et avec le bruit des autres véhicules, il n’a pas entendu.

Ce n’est pas la faute du conducteur puisque la zone d’arrêt est autorisée et c’est ce que l’article 2 de la loi 769, dans le code de la route colombien. »

« Ineos n’a pas pris les précautions qu’elle aurait dû prendre »

Selon l’entraîneur Ángel Yesid Camargo, l’équipe Ineos aurait dû prendre plus de précautions :

« Je pense que, puisqu’Ineos a les meilleurs coureurs, elle doit aussi être un exemple à suivre dans tous les domaine. Pas seulement dans la partie physiologique de l’entraînement mais aussi dans la partie tactique. Il faut prendre des précautions. Par exemple, quelqu’un qui ouvre la route avec 40 mètres d’avance et qui avertit les coureurs. De même, la police de la route peut aussi être un complément pour ce genre de choses.

(Ineos) Ils n’ont pas pris les précautions qu’ils auraient dû prendre. Ni la planification qui se fait sur le parcours et encore moins lorsqu’on va travailler sur un exercice particulier comme le contre-la-montre. En tant que directeur sportif, on repère un jour avant l’itinéraire sur lequel on va travailler, et sur ce terrain on analyse s’il est viable ou non en raison du flux véhiculaire qui peut apparaître. »

Retrouvez ici toute les informations sur l’accident d’Egan Bernal

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