Mathieu van der Poel (Alpecin – Fenix) ne disputera pas le premier contre-la-montre du Tour de France avec les roues de son sponsor Shimano. Le Néerlandais souhaitait en effet des roues encore plus rapides et en a emprunté une paire à Cameron Wurf, qui court pour Ineos.
« J’ai reçu un appel soudain lundi matin de Christoph (Roodhooft, directeur général d’Alpecin – Fenix) me demandant si des roues Princeton Blur 6560 étaient disponibles. Canyon voulait que Mathieu soit le leader du classement général même après le contre-la-montre, explique l’ancien rameur Meindert Klem, qui a des contacts avec Harrison Macris, l’un des fondateurs de Princeton Wheels, à De Telegraaf.
La solution la plus simple au problème m’a semblé d’emprunter une paire à INEOS Grenadiers. Mais bien sûr, ils ne sont pas si enthousiastes à ce sujet s’ils y ont mis beaucoup d’argent. Une complication supplémentaire est que ces roues de contre-la-montre ne sont pas encore disponibles sur le marché néerlandais. Enfin, j’ai trouvé une paire de roues inutilisées chez Cameron Wurf, un coureur d’INEOS qui vit en Andorre. Je ne sais pas qui l’a payée. Le montant a été payé par carte de crédit. »
Cameron Wurf aurait vendu ses roues à l’équipe Alpecin – Fenix pour 3800 €.
Klem est parvenu à récupérer les roues de Wurf par l’intermédiaire de Mark Putter, le propriétaire d’un magasin de vélos dans les Pyrénées. Il les a récupérées mardi matin et il a ensuite fallu 10 heures de voyage à Putter pour se rendre à l’hôtel où logeait Alpecin – Fenix à Rennes.
« C’est agréable à faire pour un homme comme Van der Poel, déclare Mark Putter. Si je peux donner un coup de main à ce garçon en lui livrant les roues les plus rapides, je pense que c’est un excellent travail. Ne serait-ce pas génial s’il garde le Maillot Jaune ? Cela pourrait être grâce à ces roues. »
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