Mathieu van der Poel : « Le parcours des Strade Bianche est plus difficile que ce que je pensais »

Mathieu van der Poel (Alpecin – Fenix) va disputer les Strade Bianche pour la première fois de sa carrière samedi. Le Néerlandais est annoncé comme un des favoris de l’épreuve, tant le parcours semble lui convenir. Très habile sur un vélo, le coureur de 25 ans, qui est un spécialiste du cyclo-cross, aura en effet un avantage sur la plupart de ses adversaires, puisqu’une cinquantaine de kilomètres du parcours se déroulent sur des routes de terre. Arrivé en Toscane mercredi, Van der Poel a réalisé deux reconnaissances du parcours, et il a été surpris de sa difficulté :

« Nous n’avons peut-être pas eu de compétitions depuis longtemps, mais bien sûr nous avons un certain nombre de paramètres et de données sur lesquels nous baser pour évaluer notre forme. En revanche, il est très difficile d’estimer celle des concurrents. Après cette longue pause, des noms surprenants pourraient apparaître.

Le parcours est plus difficile que ce que je pensais. Ce que vous voyez à la télévision donne toujours une image déformée. Je suis également choqué par le dénivelé. Ca monte et ça descend tout le temps, et certains secteurs de gravier sont plus difficile à parcourir que d’autres. Certains ont l’air plutôt mauvais.

Quels secteurs sont cruciaux ? Plusieurs. Mais en fait, il faut être vigilant partout. La chaleur peut être un facteur important (ils annoncent 37 °C samedi à Sienne, ndlr). Normalement, je peux gérer cela, mais j’ai généralement un peu plus de temps pour m’acclimater. La différence (par rapport à la météo en Belgique ces derniers jours) est grande et soudaine. Comme si nous nous retrouvions dans un sauna. Si vous n’êtes pas armés contre cela, cela peut être fini rapidement.

On m’a dit que c’était une course particulière. Ca peut rapidement se déchirer dans le peloton. Je compte sur le soutien de mes coéquipiers pour cela. Pour moi, c’est ma première participation ici, mais d’autres ont de l’expérience ici. J’espère que nous serons toujours bien représentés dans le final.

Si je suis toujours à l’avant en entrant dans Sienne, alors c’est que j’aurai fait un bon parcours. Mais est-ce que je pourrai battre les poids légers dans la montée finale, c’est une autre question. Ce sera difficile. Et il ne sera pas facile de me débarrasser de mes adversaires en cours de route. Qui je vois gagner demain ? Nous verrons cela demain. »

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