Suspendue depuis début mars suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’équipe Gazprom – RusVelo a fait appel devant le Tribunal Arbitral du Sport pour tenter de récupérer sa licence UCI.
« Il est vrai que Gazprom-RusVelo s’est adressé au Tribunal Arbitral du Sport de Lausanne pour contester notre décision. Nous attendons une décision à ce sujet sous peu. Nous agirons sur la base de cette décision. » a David Lappartient, le président de l’UCI, à Wielerflits.
L’équipe Gazprom – RusVelo est composée de 21 coureurs. Certains d’entre eux ont pu courir quelques épreuves avec la sélection italienne, comme Matteo Malucelli, qui a récemment remporté la 1ère étape du Tour de Sicile. Eirik Lunder et Michael Kukrle ont trouvé un point de chute et sont revenus dans leur ancienne équipe, Coop et Elkov – Author.
« L’UCI voulait punir une équipe russe mais ils pénalisent des coureurs d’Italie, de Norvège, d’Espagne et même du Costa Rica »
Après sa suspension, l’équipe Gazprom – RusVelo avait proposé de courir avec un maillot blanc sous une nouvelle nationalité pour essayer d’attirer un nouveau sponsor mais l’UCI a refusé.
« L’UCI voulait punir une équipe russe mais ils pénalisent des coureurs d’Italie, de Norvège, d’Espagne et même du Costa Rica. Même si trois ou quatre des coureurs vont trouver une nouvelle équipe, tous les autres, environ 18, vont être laissés à la rue. Ce n’est pas juste. J’ai aussi un mécanicien d’Ukraine et du personnel russe qui ont des épouses d’Ukraine, qui ont perdu leur emploi là-bas. Ils sont désespérés.
C’est pourquoi je me demande : où est l’UCI ? Pourquoi n’aident-ils pas à maintenir l’équipe en vie sous une nationalité différente ? Je n’ai jamais eu de réponse claire à mes appels. Pourtant, j’ai vu que le président français Emmanuel Macron a parlé d’essayer de trouver une solution diplomatique à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Macron parle mais Lappartient n’a pas parlé. Pourquoi pas ? » avait récemment déclaré le manager général Renat Khamidulin à Cyclingnews.
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