La Flèche Brabançonne – Remco Evenepoel : « Si je ne freine pas, je tombe »

Remco Evenepoel en colère à l’arrivée de la Flèche Brabançonne

Réaction de Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl), 6e de la Flèche Brabançonne après avoir été gêné par le sprint irrégulier de Tim Wellens :

« INEOS Grenadiers était l’équipe la plus forte, avec trois coureurs à l’avant dans le groupe de tête. Je ne sais pas si c’est le coureur le plus fort qui ait gagné (Magnus Sheffield), mais probablement oui parce qu’il fallait être très fort pour attaquer comme ça. Mais ce qui est certain, c’est que c’est l’équipe la plus forte qui s’est imposée. Elle méritait de gagner.

Tim Wellens est passé d’un côté à l’autre de la route dans le sprint, alors que tout le monde était dans sa roue. Ce n’est pas une manœuvre propre. Si je ne freine pas, je tombe. Il était encore possible de relancer, mais je n’ai pas du tout pu m’en sortir. C’est frustrant, car j’en avais encore dans les jambes pour un sprint. Mais le podium n’était plus possible. »

« Je n’aimerais pas faire les classiques flandriennes »

« C’était une course très difficile. C’était glissant et difficile de rester debout et de ne pas tomber. Je ne me sentais pas non plus très à l’aise sur les pavés, mais ce fut une journée épique. Je sais que je ne pourrai jamais en tirer le maximum. Je m’attendais aussi à ce que ce soit un peu plus amusant. Mais c’était une journée sérieuse. Je n’aimerais pas non plus faire les classiques flandriennes. Ces deux secteurs pavés étaient déjà difficiles aujourd’hui, alors ne parlons pas des courses flamandes. Surtout avec ce temps difficile. Si le temps est meilleur peut-être…

Je n’étais pas à 100 %, je le sentais dans les jambes, surtout dans les bosses qui faisaient très mal. J’étais le moins bon du groupe dans le Hertstraat, où j’ai souffert le plus. Il fallait rouler sur les pavés et éviter le bord de la route où j’ai failli tomber dans le premier passage. La journée a été dure et, seul, face à trois coureurs d’INEOS Grenadiers dans le groupe, les choses étaient compliquées. Je ne vais pas oublier facilement une journée comme celle-ci. J’espère que mes jambes oublieront plus vite. J’ai une semaine pour récupérer avant les classiques ardennaises. »


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