André Greipel va fêter jeudi ses 38 ans mais il n’est pas prêt de quitter le peloton professionnel. Le « Gorille de Rostock » vient en effet de prolonger son contrat avec son équipe Israel Start-Up Nation pour les deux prochaines saisons.
« Tout d’abord, je dois dire que je n’ai besoin de personne pour me dire quand arrêter. Les gens ont dit que je suis stupide de continuer, mais après un bon début de saison (il a terminé dans le top 5 sur deux étapes du Tour Down Under en janvier, ndlr), j’ai montré que j’étais toujours là et capable de sprinter. » a-t-il déclaré à Cyclingnews.
En retrait ces derniers temps, notamment l’an passé chez Arkéa – Samsic où il n’a été que l’ombre de lui-même, Greipel assure qu’il n’est pas sur le déclin et qu’il peut toujours gagner des courses :
« Les chiffres sur mon capteur de puissance sont les mêmes qu’il y a cinq ou six ans. Je ne me vois pas décliner. Je veux toujours gagner des courses de vélo. Ma caractéristique est d’être compétitif. J’aime toujours souffrir à l’entraînement. Bien sûr, la nouvelle génération de sprint est super rapide, donc tout doit être à 100 % si je veux gagner des courses. »
Pourtant, l’année a mal commencé pour le sprinteur, puisqu’il s’est fracturé l’épaule en février, juste avant que les courses soient interrompues en raison de la pandémie de coronavirus. Il n’a pas songé à mettre un terme à sa carrière pour autant :
« J’ai eu mon accident, puis avec le coronavirus, tout a été arrêté. Après deux ou trois semaines, je me suis dit : ‘Allez, André, c’est ton rêve d’enfance’. Tout cela m’est revenu à l’esprit, et je ne voulais pas m’arrêter comme ça à cause du coronavirus, car à ce moment-là, personne ne savait si nous allions courir à nouveau cette année. Je voulais m’arrêter avec un dossard sur le dos. »
De retour à un bon niveau, il espère participer au Tour de France, lui qui a déjà remporté 11 victoires sur la Grande Boucle :
« J’espère que je pourrai être dans la sélection pour le Tour, c’est pourquoi j’ai un programme français. Je ne me suis pas fixé d’objectifs spécifiques dans aucune course en particulier. Je veux juste profiter de la course. »
Enfin, Greipel est revenu sur le transfert de Chris Froome chez Israel Start-Up Nation :
« Pour être honnête, en signant quelqu’un comme Chris Froome, cela montre à quel point l’équipe est ambitieuse. Ils veulent aller de plus en plus loin et être compétitifs au plus haut niveau sur tous les terrains. C’est également très positif pour les sponsors potentiels. »
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