Marcel Kittel, qui a rompu son contrat avec la Katusha-Alpecin début mai, pourrait faire son retour dans les pelotons en 2020 avec l’équipe Jumbo-Visma. C’est du moins ce qu’espèrent les directeurs sportifs de cette équipe, et notamment Merijn Zeeman, qui a travaillé avec l’Allemand chez Giant-Shimano et qui est toujours en contact avec lui depuis plusieurs années.
« Je suis toujours resté en contact avec lui ces dernières années parce que nous avons toujours eu une relation, a déclaré Zeeman à Cyclingnews. La plupart du temps, ce n’est pas à propos du cyclisme, mais de la vie en général. Quand il allait rompre son contact avec la Katusha, nous avons discuté de son intégration dans l’équipe mais le plus important pour Marcel est d’être clair sur ce qu’il veut pour l’avenir. Veut-il être dans le sport de haut niveau ou veut-il aller dans une autre direction ? Nous n’avons pas discuté davantage.
Physiquement, il peut revenir à son meilleur niveau, a poursuivi Zeeman. Cela ne fait aucun doute. La question est de savoir s’il a le même feu en lui qu’autrefois. Le seul qui puisse répondre à cette question est Marcel lui-même. S’il a encore le feu en lui, il peut redevenir un excellent sprinteur, comme il l’était avant, je n’en doute pas. »
Dylan Groenewegen est actuellement le leader de l’équipe Jumbo-Visma pour les sprints et a prouvé ces deux dernières saisons qu’il faisait partie des hommes les plus rapides du monde. Mais selon Zeeman, les deux coureurs pourraient courir sous le même maillot :
« Il est clair que Dylan est notre leader et cela ne fait aucun doute. Dans les années à venir, il sera notre homme, mais chaque équipe veut gagner le plus possible et Marcel peut jouer un rôle dans ce projet. Cela peut être une bonne chose pour son équilibre.
Dylan serait notre sprinteur pour les plus grandes courses, c’est clair à 100 %. Marcel ne serait pas un poisson-pilote, c’est un travail différent. Mais si vous regardez le calendrier World Tour, il y a suffisamment de possibilités pour faire de belles courses. Nous participons à de nombreuses courses sans amener de sprinteur, par exemple sur le Tour de Suisse. C’est une très grosse course mais nous pourrions avoir un sprinteur là-bas. »
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