GP Marseillaise – Devenyns : « Je ne m’y attendais pas »

Réaction de Dries Devenyns (IAM), vainqueur du Grand Prix La Marseillaise 2016 :

« Le bon coup est parti dans l’ascension des Crêtes. A ce moment-là, je n’étais pas très bien placé. J’étais même plutôt loin alors j’ai rapidement fait l’effort pour me replacer dans les premières positions du peloton. Il commençait à y avoir quelques attaques, notamment de coureurs dangereux comme Thibaut Pinot ou Romain Bardet. Mon équipier Jérôme Coppel a tenté lui aussi et il a pris quelques longueurs d’avance, mais tout seul, il n’a pas réussi à faire le trou.

Une fois que Jérôme a été repris, j’ai tenté ma chance. J’ai fait 4 kilomètres tout seul, à bloc, avec des coureurs à quelques secondes seulement, mais sans que personne ne puisse rentrer. Je n’ai pas cherché à temporiser ou à attendre qui que ce soit, mais Thibaut Pinot est rentré en costaud avec Gijs Van Hoecke.

On a basculé ensemble. Nous n’avons pas pris de risques dans cette descente qui pouvait être piégeuse. C’était un petit peu dangereux à cause du vent, même si le parcours était très beau.

Finalement, on s’est retrouvé à deux avec Thibaut et la victoire s’est jouée entre nous deux. On ne s’est pas du tout regardé jusqu’au final car on savait que le peloton allait rouler beaucoup plus vite que nous, et qu’il ne fallait pas s’amuser à se regarder. On a compris qu’il était important de collaborer jusqu’au bout.

Je savais que nous allions plus ou moins à la même vitesse au sprint. Je me suis retrouvé en première position dans la dernière ligne droite. J’ai voulu faire mine de lancer le sprint aux 300 mètres, mais Thibaut n’est pas tombé dans le panneau. Il est bien resté dans la roue puis il a lancé le sprint aux 200 mètres. J’ai réussi à le déborder et à le battre de peu, je dirais quelque chose comme une demi-roue.

C’est une victoire importante, même si je ne m’y attendais pas forcément. Ce matin au briefing, la carte maitresse de l’équipe était Heinrich Haussler. Cela dit, j’ai quand même demandé à pouvoir attaquer dans le final si je me sentais bien. On a bien fait de me laisser ma chance. Je n’avais plus gagné depuis longtemps alors ça fait beaucoup de bien.

Apparemment, je ne risque pas d’en gagner une autre puisqu’il paraît qu’il y a une malédiction ici lorsque l’on gagne le GP La Marseillaise. Ce matin dans le bus, on s’est dit que celui qui gagnerait ici n’allait plus rien gagner de l’année (sourires). Heureusement, je ne crois pas trop à ces choses-là. »

Source : directvelo


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