Un an de prison avec sursis pour Rémy Di Grégorio

Rémy Di Grégorio a été condamné à un an de prison avec sursis et 2000 euros d’amende pour avoir détenu du matériel permettant de se doper en 2012, alors qu’il participait au Tour de France. Lors d’une journée de repos, le Marseillais avait été interpellé alors qu’il courrait pour l’équipe Cofidis. Le tribunal n’a pas prononcé l’interdiction définitive d’exercer la profession de coureur cycliste, qu’avait requise le procureur.

En 2011, les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique avaient reçu une information sur un trafic de substances dopantes. Rémy Di Grégorio avait alors été mis sur écoute et ses conversations montraient une volonté de recourir au dopage et à des méthodes d’ozonothérapie (le sang est manipulé, retiré, traité puis réinjecté dans le corps).

En mars dernier, Rémy Di Grégorio a été contrôlé positif à l’EPO lors de Paris-Nice. Si l’échantillon B s’est également révélé positif, le coureur de l’équipe Delko Marseille-Provence KTM a toujours nié s’être dopé.


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