L’équipe Bahrain Victorious présente sur le Tour de France a reçu une visite de la police mercredi soir. Selon Cyclingnews, qui est parvenu à contacter cette équipe bahreïnienne, la police française a demandé à examiner les fichiers d’entraînement des coureurs et a fouillé le bus et les chambres d’hôtels des coureurs et du personnel. Une cinquantaine de policiers ont été déployés. Aucune arrestation n’a été effectuée.
« Rien de spécial, nous avons reçu une visite de la police. Ils ont demandé les dossiers d’entraînement des coureurs, ils ont vérifié le bus et c’est tout. Ils ont dérangé les coureurs pendant une heure et à la fin, ils nous ont juste dit merci. Ils ne nous ont pas dit quelle était la raison de la visite, mais nous le découvrirons aujourd’hui par l’intermédiaire d’avocats. » a déclaré le patron de l’équipe Milan Erzen à Cyclingnews.
Le mois dernier, l’équipe Bahrain Victorious a dû faire face à de nombreuses accusations de dopage suite à leurs performances sur le Giro et sur le Critérium du Dauphiné. Damiano Caruso avait remporté la 20e étape et avait terminé 2e du classement général du Giro ; Mark Padun avait quant à lui remporté les deux étapes de montagne du Critérium du Dauphiné.
L’équipe Movistar se trouvait dans le même hôtel que la Bahrain Victorious mais leurs chambres n’ont pas été fouillées.
Une enquête ouverte
Le parquet de Marseille a expliqué avoir ouvert une enquête préliminaire le 03 juillet dernier à l’encontre de l’équipe Bahrain – Victorious pour « acquisition, transport, détention, importation d’une substance ou méthode interdite aux fins d’usage par un sportif sans justification médicale ».
Bahrain – Victorious réagit
L’équipe Bahrain – Victorious a réagi à ces perquisitions dans un communiqué :
« A la veille de la 18e étape du Tour de France, l’équipe Bahrain Victorious a fait l’objet d’une enquête de la police française. L’équipe a été suivie par un certain nombre d’officiers après leur arrivée après l’étape 17 à l’hôtel des équipes à Pau.
L’enquête a impliqué une perquisition des chambres des coureurs dans le cadre du processus. Bien qu’elle ne connaisse pas les motifs de l’enquête, l’équipe a également été priée de fournir tous les fichiers d’entraînement qui ont été compilés et présentés aux agents comme demandé.
Vladimir Miholjević a commenté : « Après l’étape 17, nous avons été accueillis par plusieurs policiers français. Il n’y avait pas de mandat, mais l’équipe s’est conformée à toutes les demandes des agents.
Nous nous engageons au plus haut niveau de professionnalisme et de respect de toutes les exigences réglementaires et coopérerons toujours de manière professionnelle. Le processus a eu un impact sur la récupération et la planification des repas de nos coureurs et en tant qu’équipe professionnelle, le bien-être de notre équipe est une priorité. » »
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