Romain Bardet : « Prêt à être conquérant »

Deuxième du Tour de France en 2016 et troisième en 2017, Romain Bardet est impatient de disputer la 105e Grande Boucle et ambitionne cette année de monter sur la plus haute marche du podium à Paris. Pour cela, le coureur de 27 ans pense déjà à tous les petits détails pour réaliser son rêve. Il annonce même que son équipe AG2R La Mondiale est prête à être irréprochable :

« Je dois être plus précis sur un ensemble de détails. C’est la gestion de la pression, mon niveau physique en montagne pour créer des écarts, la façon dont on va rouler sur les chronos et, bien sûr, être économe de son énergie pour être encore plus tranchant au moment de passer à l’offensive. On a travaillé sur tous ces aspects avec une équipe qui est encore plus structurée. On est prêt à être irréprochable dans l’attitude, dans notre envie de bien faire, à être conquérant.

L’étape de Roubaix est l’étape que je considère en termes de difficultés au même niveau et même au-dessus des principales étapes de montagne. On peut tout perdre ce jour-là. Mais c’est une étape que j’aborde avec beaucoup d’envie. Je sais que nous pourrons être ambitieux ce jour-là. Avec Silvan Dillier bien sûr, qui s’est classé deuxième cette année (de Paris-Roubaix), mais aussi avec Oliver Naesen qui est l’un des maîtres de la spécialité, et Tony Gallopin qui n’est pas en reste non plus. »

Le leader de l’équipe AG2R La Mondiale est également revenu sur l’affaire Chris Froome :

« Je suis déjà soulagé qu’une décision ait été rendue. Froome l’a dit, il a vécu neuf mois très pénibles, je pense que toute la planète du cyclisme a vécu neuf mois très pénibles dans l’incertitude. Maintenant les choses sont claires, les affaires sont réglées : il est le favori numéro un à sa propre succession, il vient pour gagner un cinquième Tour.

Les derniers mois n’ont pas été les plus reluisants pour le cyclisme, en évoquant sans arrêt ce cas. On a eu très peu de choses sur les éléments qui ont amené à la décision, on sait qu’il y a eu une bataille d’experts qui a pris du temps, que la procédure a été très longue. Ce qui est à blâmer, ce n’est pas Froome, c’est la permissivité de certains règlements. Contrôle anormal, contrôle positif, les histoires de seuils… Tout ça amène à une grande opacité. »


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