Romain Bardet : « C’est la première semaine d’un grand tour la plus difficile qui ait jamais existé »

Romain Bardet (DSM) et David Gaudu (Groupama – FDJ) étaient présents jeudi à la présentation officielle du parcours du Tour de France 2023. Les deux Français semblent ravis par ce nouveau tracé. C’est ce qu’ils ont déclaré à L’Equipe :

Romain Bardet (DSM) : « C’est un parcours super enthousiasmant. Je suis vraiment surpris par l’ingéniosité d’ASO et de la manière dont ils arrivent à sortir des sentiers battus. C’est une physionomie qui va être inédite, je n’ai jamais vu ça, aussi peu de chrono et une entame aussi musclée. Les Pyrénées tout de suite, le puy de Dôme en fin de première semaine… C’est la première semaine d’un grand tour la plus difficile qui ait jamais existé, je pense. La hiérarchie sera déjà claire après 9 étapes. On aura aussi une belle partie alpestre et une troisième semaine un peu plus tactique, avec le seul vrai moment de transition, même si l’étape dans les Vosges peut réserver des surprises.

Le puy de Dôme, c’est ma montagne de cœur, le phare comme on l’appelle chez nous. Je pensais qu’il reviendrait un jour sur le Tour (il a été emprunté pour la dernière fois en 1988, ndlr), mais pas aussi rapidement. Il y a une dizaine d’années, ils y ont construit un train à crémaillère pour touristes et ont ainsi complètement fermé l’accès à la superbe route qui mène au sommet. C’est devenu une voie de service assez étroite qui ne permet pas à un vélo et à une voiture de se croiser, et l’interdiction est inconditionnelle. La route n’est ouverte aux cyclistes qu’une matinée par an, de sept heures à neuf heures. Pouvoir l’emprunter en course, ça va être quelque chose de très spécial. Je rêve que le puy de Dôme soit comme le col de la Loze et redevienne, grâce à une voie cyclable, un endroit mythique du Tour de France. »

David Gaudu (Groupama – FDJ) : « Ça va être un Tour de France pour purs grimpeurs, les rouleurs vont être moins à leur avantage. C’est peut-être le parcours qui me plaît le plus depuis que je cours le Tour de France : beaucoup de montagnes et un chrono en bosse… La ferveur du public basque au départ, ça va être quelque chose. La première étape est très punchy, la deuxième étape avec le mythe du Jaizkibel qui est là… Ensuite, avec les Pyrénées qui est le massif que j’affectionne le plus. Le contre-la-montre va peser, mais cela me pénalisera moins qu’un chrono de 22 km tout plat. L’étape du puy de Dôme est une très belle étape, ça va être un bel hommage à Raymond Poulidor. C’est un endroit mythique, magnifique. Il risque d’y avoir une très grosse bagarre. »

Tadej Pogacar : « J’aime beaucoup le parcours du Tour de France »


Soyez le premier à commenter

Commenter

Votre e-mail ne sera pas publié.


*