Contraint à l’abandon sur le dernier Tour de France suite à une chute en début de course, Primoz Roglic (Jumbo – Visma) fera de nouveau de cette course son grand objectif de l’année. Mais pour monter sur la plus haute marche du podium, il faudra battre le double vainqueur sortant Tadej Pogacar (UAE – Team Emirates), qui s’annonce une fois encore comme son plus grand rival. Roglic devrait également disputer la Vuelta, lui qui a remporté les 3 dernières éditions : sur cette épreuve, il devrait y affronter Remco Evenepoel.
Mais avant de penser à battre Evenepoel, il faudra lutter contre son compatriote Pogacar. Mais y a-t-il vraiment une solution pour le battre ? C’est ce que lui a demandé la RTBF à l’occasion d’une interview.
« Ouais… la solution… Je pense que nous ne sommes pas les seuls chez Jumbo – Visma à nous poser cette question ! Tous les adversaires de Tadej se la posent ! Mais je ne m’inquiète pas pour la réponse, je ne passe pas mon temps à y penser. Je suis en revanche très concentré sur la meilleure manière de nous préparer, mes équipiers et moi. Tout le staff est concerné. Tous les gars veulent être prêts au moment de la course pour s’amuser et profiter. »
« Je voudrais tellement affronter Remco Evenepoel »
En 2022, il devrait également disputer la Vuelta et il tentera ainsi de remporter une quatrième victoire consécutive :
« J’espère oui, normalement ! Vous savez que pour moi, et je le dis en rigolant, le Tour de France est une bonne préparation pour la Vuelta ! Je voudrais tellement affronter Remco Evenepoel. Il fait partie de tous ces jeunes gars extrêmement talentueux, super forts. Et donc, à coup sûr, ce ne sera pas facile ! »
« Wout peut tout faire. C’est le meilleur ! »
Il a également évoqué ses relations avec ses coéquipiers Wout van Aert et Jonas Vingegaard, le deuxième du dernier Tour de France :
« Wout peut tout faire. C’est le meilleur ! Certes, il n’est pas encore champion du monde ou champion olympique mais ça arrivera. Quand tu as de telles qualités, tout le monde te met la pression par rapport à ton palmarès. Mais lui-même en rigole en disant qu’il n’est pas encore, non plus, champion du monde de saut à ski, par exemple ! Et ça, il ne le sera probablement jamais. D’un autre côté, Wout a déjà gagné tellement de courses, tellement de titres que la Belgique doit être très heureuse de le compter parmi ses athlètes. »
« Je pense qu’après ce que Jonas a montré l’année dernière, il est indiscutablement l’un des gars sur qui on doit compter. Si, à un moment donné pendant la course, Jonas se retrouve sur une autoroute vers le titre, alors je signe immédiatement pour qu’il remporte le Tour ! Une certitude : nous devrons tous les deux être à notre meilleur niveau au départ et essayer de travailler ensemble en nous entraidant le mieux possible. Chacun fera de son mieux en essayant aussi de prendre du plaisir.
C’est un gars super sympa. Lors de la présentation de l’équipe en Espagne, il était resté au Danemark et certains ont peut-être cru ce jour-là que je m’accaparais toutes les responsabilités. Mais ce n’est pas le cas ! Chaque course que nous passons ensemble est une belle histoire. »
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