Portrait de la classique cycliste belge Gand-Wevelgem

(Crédit photo : www.lalibre.be)

Les classiques belges ont une place très particulière dans l’imaginaire du public. Ce sont des courses d’un jour sans doute très peu vallonnées, mais où le vent et la pluie font souffrir le peloton. Bien qu’elles n’aient pas la popularité du Tour de France, elles font partie du paysage cycliste depuis près d’un siècle. Parmi ces courses mythiques, il y a Gand-Wevelgem.

Lancée en 1934, elle a couronné tous les grands sprinteurs et rouleurs de l’histoire du vélo : Mario Cipollini, Tom Boonen, Thor Hushod ou, en 2018, Peter Sagan. Cette course se déroule traditionnellement en mars. Vous avez votre idée sur le vainqueur de la prochaine édition ? Alors, rendez-vous sur Unibet et ouvrez un compte si ce n’est pas déjà fait. Le site vous offrira 100€ de bienvenue que vous pourrez engager sans risque sur l’homme qui remportera Gand-Wevelgem 2019 (toutes les infos sur le code promo Unibet ici : http://bonus-paris-sportif.com/code-promo-unibet/)

Gand-Wevelgem, la genèse d’une course mythique

La course a été lancée en 1924 par un journal anversois. Wevelgem a été choisie pour l’arrivée, car le propriétaire de Evènement habitait dans cette ville. Le premier tracé faisait 120 kilomètres. A cette époque là, la course était réservée aux coureurs non professionnels.

Ce n’est qu’après la guerre que Gand-Wevelgem acquiert une notoriété internationale. L’organisateur de la course Gaston Rebry arrive à convaincre Fausto Coppi de participer. Le public est donc au rendez-vous. Dans les années 60, Eddy Merckx signe 3 victoires. Jacques Anquetil, récent vainqueur de la Grande Boucle, devient le premier des trois coureurs français à remporter la course.

Jusque dans les années 80, le parcours de la course change plusieurs fois. Depuis l’année 2003, le départ ne fait plus de Gand mais de Deinze, à quelques kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la province de Flandre-Occidentale. Deux ans plus tard, Gand-Wevelgem intègre l’UCI Pro Tour, le plus haut échelon des courses professionnelles.

Caractéristiques de la classique Gand-Wevelgem

La course prend le contre-pied des autres classiques flamandes. Au lieu d’emprunter les monts ardennais, le tracé mène les coureurs à travers les Flandres occidentales jusqu’au nord de la France sur un peu plus de 100km. Cette partie-là est plate, mais balayée par les vents, et en général la pluie. Elle effectue un premier écrémage dans le peloton.

Ensuite, les coureurs affrontent 2 groupes d’ascensions : le Mont Cassel et le Mont des Cats, puis le trio Baneberg, Monteberg et Mont Kemmel. Le Mont Cassel est gravi 2 fois, puis le peloton effectue une deuxième boucle Baneberg/Monteberg/Kemmel.

Le Mont Kemmel (crédit photo : www.cyclingweekly.com)

Le mont Kemmel n’a beau faire que 156 mètres de haut, la route qui mène au sommet est pavée. Elle contient des portions à plus de 20% de dénivelé. Elle fut le lieu de la tristement célèbre bataille de la Lys lors de la Première Guerre Mondiale, qui fera plus de 7.000 morts en une vingtaine de jours.

Dans ce secteur, de nombreux accidents graves se sont produits. Jimmy Casper, l’ancien sprinteur de la FDJ, y avait lourdement chuté et s’en était sorti avec plusieurs fractures au visage. Après le Mont Kemmel, le parcours est plat pendant plus de 30 kilomètres jusqu’à l’arrivée.

Quel profil faut-il avoir pour gagner Gand-Wevelgem ?

Gand-Wevelgem est une course sur laquelle les conditions météo ont une importance capitale. Si le temps est clément, la course est relativement terne et elle se termine par un sprint massif. Ce fut le cas lors de 5 éditions depuis 2006.

Mais, si le vent et la pluie s’en mêlent, le peloton se délite et ce sont les rouleurs qui ont l’avantage. La première section du tracé à travers les plaines des Flandres met en général les coureurs à rude épreuve et les rafales peuvent entraîner de chutes. Ensuite, la section du Mont Kemmel peut aussi faire des ravages.

En 2015, par exemple, Paolini avait remporté l’épreuve, lors d’une échappée qui l’avait portée à 7 minutes de peloton. Il était parti avec 8 autres coureurs, et s’était extrait du groupe à quelques kilomètres de l’arrivée . Seuls 39 coureurs avaient franchi la ligne d’arrivée, sur un total de 200 partants !

Gand-Wevelgem est donc très imprévisible. Si le temps est au beau fixe, un pur sprinteur peut s’imposer. Le cas échéant, les rouleurs et les baroudeurs sont plus avantagés. Toutefois, ces dernières années, les coureurs polyvalents ont eu la mainmise sur la course. Peter Sagan par exemple, s’est imposé en solitaire en 2013, à la suite d’une échappée gagnante en 2016 et au sprint en 2018.


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