Le parcours du Tour de France 2022 a été dévoilé ce jeudi au Palais des Congrès de Paris. Parmi les 21 étapes, une d’entre elles a particulièrement retenu l’attention : la 5e étape entre Lille et Wallers-Arenberg. Cette étape ressemblera en effet à un mini Paris-Roubaix puisqu’elle proposera aux coureurs pas moins de 11 secteurs pavés.
Si certains coureurs attendent déjà cette étape avec impatience, ce n’est pas le cas de tous, et notamment des grimpeurs qui ne sont pas forcément habitués aux pavés. Patrick Lefevere, le manager général de la Deceuninck – Quick-Step, n’est également pas favorable à ce type d’étape :
« Les pavés ? Cela pourrait être bon pour nous, mais ils n’ont pas vraiment leur place dans un Grand Tour. Un secteur ou deux, voire trois… Mais onze ? Il y en a beaucoup. Vous pouvez perdre le Tour. Pas le gagner, mais le perdre. Sur le gravier aussi. Il faut s’en tenir au cyclisme sur route. Je peux comprendre qu’ils recherchent des sensations fortes, mais quand même.
Cette première semaine sera stressante, dans le vent. Là, vous pouvez déjà éliminer certains favoris, ou encore les blesser. Est-ce que je vois beaucoup d’étapes pour les sprinteurs ? Pas tellement hein. Six ? Et s’ils courent comme les années précédentes, ils y en aura sûrement deux de moins.
Je ne pense pas que nous ayons un coureur pour le classement général. On a Mattia Cattaneo. Il peut terminer vers la 10e place, mais qui s’en soucie ? Un an plus tard, personne ne sait qui était 7e du Tour. Nous allons donc gagner autant d’étapes que possible. »
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