Pour le grand public, cyclisme est synonyme de dopage. Pourtant, c’est sans aucun doute le sport qui fait le plus d’efforts pour lutter contre ce « fléau ». Comparé aux autres sports, le cyclisme est beaucoup plus contrôlé et les dispositifs établis pour lutter contre le dopage sont plus évolués. Comme beaucoup, Mark Cavendish regrette que tous les sports ne soient pas traités de la même manière.
Le sprinteur britannique a déclaré dans son autobiographie : « Ma réelle frustration est la divergence entre notre sport et les autres. Prenez le tennis. Cinq ans après l’Union Cycliste Internationale, l’ITF met en place les passeports biologiques, donc seulement en 2013. Il y a deux ans, 21 tests sanguins hors compétition ont été réalisés dans le tennis, contre 4 613 dans le cyclisme. »
« Et on entend Agassi dire que le tennis a toujours mené la lutte anti-dopage, ou Marion Bartoli déclarer que le dopage n’existe pas dans le tennis. Le problème avec leurs déclarations c’est qu’ils ne font que confirmer la fausse idée que le public entend depuis des années : le cyclisme est un sport de dopés et les autres sont propres » a-t-il conclu.
Source : Cyclism’Actu / Photo : Sport-phot
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