Wielerflits a révélé jeudi que la Fédération néerlandaise de cyclisme avait dissimulé un contrôle positif à l’EPO en 2011.
Le coureur a été testé positif à l’EPO recombinée (rhEPO), une version synthétique de l’érythropoïétine, lors d’un contrôle hors compétition le 04 mai 2011. Il a ensuite décidé d’arrêter immédiatement sa carrière et a réussi à persuader sa Fédération de ne pas publier l’affaire.
Suite à ces révélations, l’Union Cycliste Internationale avait annoncé qu’elle allait ouvrir une enquête. Un représentant de l’instance mondiale du cyclisme avait déclaré à Wielerflits qu’il serait grave si une Fédération nationale ne divulguait pas une condamnation pour dopage. L’UCI doit en effet veiller à ce que la sanction de la Fédération nationale soit adéquate et que le coureur concerné ne puisse pas courir dans un autre pays pendant la période de sa suspension.
Finalement, vingt-quatre heures après ces révélations, l’Union Cycliste Internationale vient de révéler qu’elle avait été mise au courant de ce contrôle positif en 2011. « Le test ayant été initié et mené par les autorités néerlandaises, l’affaire ne relevait pas de la compétence de l’UCI. L’UCI n’était donc pas responsable de la gestion des résultats. Ni l’UCI, ni l’AMA n’ont fait appel de cette décision du comité de discipline néerlandais de sanctionner le coureur en question pendant deux ans. » a déclaré l’UCI à WielerFlits.
La suspension du coureur néerlandais ne figure pas sur la liste de l’UCI parce que « les sanctions imposées par d’autres organisations antidopage ne sont pas incluses dans cette liste ».
La Fédération néerlandaise de cyclisme a dissimulé un contrôle positif à l’EPO
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