Les Jeux olympiques de Tokyo ne sont pas compromis pour Tom Pidcock

Tom Pidcock (Ineos) s’est fracturé la clavicule en chutant à l’entraînement en début de semaine. Le Britannique s’est fait opérer mercredi dans un hôpital de Gérone, en Espagne. Son entraîneur Kurt Bogaerts a donné plus d’informations sur cet accident à Sporza : le coureur de 21 ans s’est en réalité fait renverser par une voiture alors qu’il roulait à une vitesse très élevée.

« Il roulait à une vitesse assez élevée au début d’une descente. Nous ne savons pas ce qui s’est exactement passé, mais Tom a été heurté de côté par une voiture. Le plus important était de l’emmener immédiatement à l’hôpital. Il a déjà été opéré de la clavicule à Gérone et a déjà quitté l’hôpital. » explique Kurt Bogaerts.

A l’hôpital, Pidcock a passé des examens approfondis, notamment au niveau de ses organes : « Parce qu’avec un impact aussi important, on ne sait jamais. Il a eu de la chance dans l’ensemble. Mais Tom est positif et regarde déjà vers l’avenir. » poursuit Bogaerts.

S’il ne pourra pas prendre le départ du Tour de Suisse ce week-end, il devrait être au départ de la Coupe du monde de VTT des Gets (04 juillet) et de l’épreuve de VTT des Jeux olympiques de Tokyo, qui sera son grand objectif de l’été.

« Bien sûr que le Tour de Suisse arrive trop tôt, mais la Coupe du monde de VTT aux Gets (4 juillet) et les Jeux Olympiques doivent être réalisables. Avec un entraînement normal, il se préparera tout aussi bien pour les Jeux olympiques. Ce ne sera pas ennuyeux de toute façon, c’est maintenant juste une autre route vers Tokyo.

Nous avons déjà été dans cette situation, lorsque Tom s’est blessé au genou lors du Tour de l’Avenir en 2019. La situation était alors beaucoup plus complexe, mais il a quand même terminé troisième du Championnat du monde Espoirs. Cela nous donne confiance que ce sera faisable.

Nous allons maintenant principalement travailler de manière raisonnable. Nous devons essayer de préserver son état et nous devons être attentifs à l’inflammation de la plaie ou à d’autres complications. » conclut Kurt Bogaerts.


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