Au départ du Tour de France 2017, les coureurs de l’équipe Sky avait créé la polémique sur le contre-la-montre de Düsseldorf en utilisant du vortex sur leurs combinaisons – il s’agit de bandes de petites billes d’air réparties sur les bras et les épaules et qui permettent d’améliorer l’aérodynamisme. Selon Fred Grappe, directeur de la performance de la Groupama-FDJ, les bandes de Vortex réduisent de 5 % le coefficient de pénétration dans l’air permettant une augmentation de puissance de l’ordre de 24 watts.
A partir de 2019, les coureurs de l’équipe britannique ne pourront plus utiliser ces combinaisons. L’UCI a en effet décidé d’interdire ce type d’équipement. Ces nouvelles règles vont également affecter l’équipe Movistar, qui utilisait jusqu’à présent des combinaisons Endura Drag2Zero avec un matériau texturé sur les manches pour améliorer l’aérodynamisme lors des contre-la-montre.
« Les vêtements ne peuvent pas modifier la morphologie du coureur et tout élément ou dispositif non essentiel dont la fonction n’est pas exclusivement celle du vêtement ou de la protection est interdit.
Les modifications de la rugosité de surface des vêtements sont autorisées mais ne peuvent résulter que de l’enfilage, du tissage ou de l’assemblage du tissu. Les modifications de la rugosité de la surface doivent être limitées à une différence de profil d’au plus 1 mm.
La mesure de la modification de la rugosité de surface doit être effectuée sans pression ni traction sur le vêtement.
Tous les vêtements doivent conserver la texture originale du textile et ne peuvent pas être adaptés de manière à intégrer des contraintes de forme. Par conséquent, lorsqu’ils ne sont pas portés, les vêtements ne peuvent en aucun cas contenir d’élément autonome ou de pièces rigides. »
Contactés par Cyclingnews, Castelli, l’équipementier de la Sky, a déclaré qu’ils avaient travaillé sur une nouvelle combinaison conforme aux nouvelles règles et que celle-ci était encore plus rapide que la précédente.
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