Alors qu’elle avait été initialement suspendue 2 ans par la justice antidopage après avoir été contrôlée positive à l’EPO le 27 juin 2019 lors du championnat de France, Marion Sicot a finalement été suspendue pour une durée de quatre ans par le Conseil d’État.
« Je n’ai pas les mots. ‘Abattue’, ce n’est pas assez fort. Je ne comprends pas. J’avais payé. J’avais donné tous les détails, sur le harcèlement, sur ma prise de produit. Deux ans, je trouvais ça juste, car, c’est vrai, j’ai fauté. » a déclaré Sicot à l’AFP.
L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) avait fait appel devant le Conseil d’État suite à la suspension de 2 ans : « La suspension d’une durée de quatre ans correspond à celle normalement prévue par le Code mondial antidopage et le code du sport pour tout sportif ayant recouru intentionnellement à une administration d’EPO. »
Après son contrôle positif, Marion Sicot avait expliqué qu’elle avait triché pour tenter de regagner la confiance de son manager général Marc Bracke, contre qui elle avait déposé une plainte auprès du parquet d’Orléans pour harcèlement sexuel. Elle l’accusait notamment de lui avoir demandé à plusieurs reprises de lui envoyer des photos d’elle en sous-vêtements, sous prétexte qu’il voulait « contrôler son poids ».
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