Selon le média néerlandais AD, Chantal Blaak a été testé positive à une substance interdite mais elle n’a jamais été suspendue.
L’affaire remonterait à 2008. Chantal Blaak, alors âgée de 19 ans, aurait été contrôlée positive au furosémide, un diurétique utilisé entre autres pour l’insuffisance rénale et l’œdème cardiaque. Ce médicament est sur la liste des produits dopants car il peut agir comme agent masquant pour d’autres produits interdits. Elle aurait été testée positive lors du championnat du monde des étudiants à Nimègue le 25 mai 2008.
Blaak a terminé deuxième de ce championnat du monde, derrière Elise van Hage et devant Annemiek van Vleuten. Si elle n’a pas été autorisée à conserver sa médaille d’argent suite à ce contrôle positif, la Néerlandaise a toutefois continué à courir par la suite comme si de rien n’était. La sanction habituelle pour l’utilisation de furosémide était une disqualification et une suspension de deux ans en 2008.
Selon une source, Blaak aurait utilisé ce médicament afin de perdre du poids. L’existence du test positif est confirmée par plusieurs sources : le team manager Michael Zijlaard et le sélectionneur national des Pays Bas Johan Lammerts. De nombreuses coureuses du peloton féminin seraient également au courant de ce contrôle positif. Selon AD, il s’agit même d’un « secret de polichinelle ».
Personne ne sait exactement ce qui est arrivé à ce test positif. L’agence antidopage néerlandaise a déclaré avoir envoyé le test à la FISU (la Fédération internationale du sport universitaire a pour objet de promouvoir et d’organiser des compétitions sportives amateurs au niveau mondial pour les étudiants des universités et élèves des établissements d’enseignement supérieur), mais la FISU n’est pas sûre de ce qu’elle en a fait. Il n’y aurait rien dans les archives de la FISU.
Chantal Van den Broek-Blaak, actuellement enceinte de son premier enfant, est sous contrat avec SD Worx depuis 2015. Cette équipe néerlandaise a tenu à réagir à cette affaire :
« Chantal van den Broek-Blaak a déclaré à l’équipe que cette affaire n’avait rien à voir avec le dopage. Elle a expliqué son histoire aux parties et aux autorités impliquées à l’époque. Ils ont ensuite décidé de ne pas lui imposer de suspension. La coureuse a également souligné à l’équipe qu’elle n’avait jamais utilisé de dopage tout au long de sa carrière. »
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