Tim Merlier (Alpecin – Fenix) ne sera pas au départ du Giro le 06 mai prochain. Le Belge souffre d’une blessure au coude depuis sa chute sur Paris-Roubaix et ne sera pas remis à temps pour le premier Grand Tour de la saison.
« J’ai perdu l’équilibre, j’ai trébuché contre un coureur et je suis tombé, a-t-il déclaré à Wielerflits. Je ne voulais pas abandonner Paris-Roubaix car je pensais que je pouvais encore finir dans le top 25. Cependant, le groupe dans lequel j’étais impliqué était beaucoup plus important que prévu. Dans la phase finale, je n’ai plus insisté.
Maintenant, je ne devrais pas avoir de regrets. On m’a assuré par la suite que continuer à faire du vélo n’aggravait certainement pas la blessure. La saleté était déjà dans la plaie de toute façon. Le soir, j’ai été opéré, mais ce trou doit se refermer tout seul. Et cela ne semble pas être possible dans le court laps de temps avant le début du Giro.
Sans stage d’altitude et avec les séquelles de la blessure, je n’aurais pas tout mon potentiel sur le Tour d’Italie. De plus, je dois prendre des antibiotiques jusqu’à la fin de cette semaine. C’est dommage. En ce qui concerne les blessures, je n’ai eu pratiquement aucun revers jusqu’à présent. En tant que coureur, j’ai été sous anesthésie pour la première fois dimanche soir. Mais c’est ce que c’est. Ce n’est pas non plus la fin du monde. »
« Les finances jouent un rôle. Ce serait stupide de mentir à ce sujet »
Patrick Lefevere, le manager général de la Quick-Step Alpha Vinyl, a récemment montré son intérêt pour Tim Merlier.
« Si Lefevere est intéressé ? Je ne le nie pas. Mais en toute sincérité, j’ai voulu me concentrer sur le printemps ces dernières semaines et je n’ai pas encore travaillé sur un nouveau contrat. Je suis convaincu que ma direction commencera progressivement à y travailler. L’argent est-il le plus important ? J’ai trente ans, donc les finances jouent un rôle. Ce serait stupide de mentir à ce sujet. Mais le sport est plus important pour moi.
J’espère gagner beaucoup plus et en ce qui concerne mon palmarès, la qualité est désormais plus importante que la quantité. Soit dit en passant, en raison de la pandémie de Covid-19, ce n’est que ma deuxième saison sur route à temps plein. Je sens que je peux encore progresser. Y a-t-il encore une chance que je reste chez Alpecin – Fenix ? Sans aucun doute. Comme je l’ai dit, rien n’a encore été décidé. »
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