Dave Brailsford : « Si j’ai d’autres problèmes de santé, je ne pourrai pas continuer »

Dave Brailsford pourrait quitter l’équipe Ineos. A l’occasion d’une interview avec The Guardian, le manager général de cette formation britannique a révélé qu’il ne serait plus en mesure de continuer si ses problèmes de santé s’accentuaient. Le Britannique de 57 ans a été traité pour un cancer et des problèmes cardiaques au cours des deux dernières années.

« Si j’ai d’autres problèmes de santé, je ne pourrai pas continuer. Je suis assez clair à ce sujet. J’essaye de prendre soin de moi mais je suis ici pour aider les autres, pour diriger et soutenir les autres. Si le moment vient où vous essayez davantage vous soutenir vous-même, il est alors temps de partir.

Quand vous avez des moments qui mettent votre vie en danger à deux reprises en l’espace de deux ans, vous vous demandez ce qui va se passer. Le cancer était effrayant mais gérable, mais le problème cardiaque était différent, c’était beaucoup plus effrayant. Ensuite, vous commencez à vous poser la question : ‘Combien de temps ma santé va-t-elle durer ?’

C’est un travail stressant, tout en fait partie. Ce n’était pas seulement stressant l’année dernière (avec l’enquête sur le Dr Freeman, ndlr), mais ça l’a été au cours des 10 dernières années. Si vous avez autant de succès que nous, vous aurez beaucoup de questions. Tout cela fait partie du métier . Il faut de la résilience pour y faire face. »

Il est également revenu sur les performances de son équipe sur le Tour de France :

« Lorsque nous sommes entrés dans la course, nous savions que nous serions confrontés à deux très bons prétendants, avec Tadej Pogacar et Primoz Roglic. Après les courses par étapes qui ont précédé le Tour, nous savions que nous avions plusieurs options. Mais les accidents de la première semaine ont complètement changé la dynamique pour nous. La première semaine, Geraint (Thomas) a chuté, il y a eu des chutes pour les autres gars et cela a complètement changé la dynamique pour nous.

Le fait que Roglič soit tombé a également changé la dynamique de la course, donc c’était une course très différente de ce à quoi nous nous attendions. Par contre, je suis très fier de Richard Carapaz. Il est le premier Équatorien à terminer sur le podium du Tour, il a roulé avec son cœur et son âme.

C’est notre 34e Grand Tour et nous en avons gagné 12. Je ne pense pas que ce soit un hasard. Il y a eu deux Grands Tours cette année. Nous en avons remporté un (Egan Bernal a remporté le Giro, ndlr) et nous avons terminé troisième de l’autre. Nous avons gagné plus de courses par étapes cette année que jamais, donc je ne sais pas trop d’où vient le pessimisme. »


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