L’UCI développe une nouvelle technologie pour lutter contre la fraude technologique

Après l’introduction des tablettes magnétiques en 2016 puis de la technologie des rayons X mobile en 2018, l’Union Cycliste Internationale va déployer une nouvelle technologie de rayons X à rétrodiffusion pour lutter contre la fraude technologique. Cette nouvelle technologie sera notamment utilisée pendant les Jeux olympiques de Tokyo.

« Cet appareil portatif relativement compact et léger fournit des images instantanées de l’intérieur du vélo, qui peuvent être transmises en temps réel partout dans le monde via une plateforme sécurisée. Il sera utilisé à Tokyo lors des épreuves de cyclisme sur route, de VTT et de cyclisme sur piste. » explique l’UCI.

« L’UCI prend la lutte contre la fraude technologique très au sérieux. C’est pourquoi nous continuons à innover pour améliorer encore l’efficacité de nos contrôles. Notre nouvelle technologie à rétrodiffusion, qui sera utilisée à Tokyo, représente un progrès important dans notre volonté de nous assurer que les fans et les parties prenantes du cyclisme nous font confiance. » a déclaré Michael Rogers, Manager Innovation de l’UCI.

Cette technologie sera également utilisée lors des prochains championnats du monde de VTT et sur route.

720 tests de vélos sur le Tour de France

L’UCI a également annoncé qu’elle avait testé 720 vélos lors des 15 premières étapes du Tour de France. Parmi les tests effectués, 606 ont été réalisés sur des vélos avant le départ de chaque étape à l’aide de tablettes magnétométriques. Parallèlement, la technologie des rayons X a été utilisée pour tester 114 vélos supplémentaires à la fin de chaque étape.

« L’UCI souligne que le groupe cible après l’étape comprend toujours le vélo utilisé par le vainqueur de l’étape du jour ainsi que celui du leader du classement général. Le reste du groupe cible est déterminé selon une double approche : il se compose de vélos choisis par l’UCI sur la base des informations et des renseignements en sa possession, et de vélos utilisés par des athlètes sélectionnés pour des contrôles antidopage ciblés par l’Agence de Contrôles Internationale (ITA), l’organisme indépendant en charge des activités antidopage de l’UCI. » précise l’UCI.


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