Réaction de Guillaume Martin (Cofidis), 2e du classement général du Tour de France 2021 à l’issue de la 14e étape :
« C’était une étape encore super dure où ça n’a pas débranché depuis le départ. J’ai vu une opportunité dans la bosse en milieu de course, c’était risqué. J’ai dépensé beaucoup d’énergie pour cette échappée, pour la faire vivre. Mais l’entente n’était pas super.
Dans le final, j’ai eu un petit problème de déshydratation, je me sentais un peu sans force, j’espère que je vais bien récupérer pour demain (dimanche). Je savais que sur une arrivée comme ça, après une descente, la victoire était difficile à jouer. J’ai envie de prendre des risques quand je le veux, j’espère que je ne vais pas le payer demain mais je suis content de ma journée. »
Réaction de Cédric Vasseur, manager général de la Cofidis, au micro d’Eurosport :
« C’est une grande fierté pour toute l’équipe. Une belle reconnaissance pour les qualités de Guillaume (Martin) d’abord, et pour le travail accompli chez Cofidis ces dernières années. On partait pour gagner l’étape aujourd’hui (samedi) mais j’avais un pressentiment ce matin parce que j’avais gagné ma première étape un 10 juillet, j’avais gagné la 10e étape 10 ans après à Marseille et aujourd’hui, on est le 10 juillet… Je me suis dit ‘Il y a un truc avec ce chiffre’.
Quand j’ai vu Guillaume dans l’échappée, je savais qu’il allait se passer un truc. Malheureusement pour l’étape, on est tombé sur un Bauke Mollema super fort. Il n’y avait rien à faire face à lui. Il y a une très belle consolation, c’est qu’on se replace au général. On a un Français deuxième derrière Pogacar et Guillaume va monter en puissance dans le cœur des Français. On ne connaît pas ses limites, ça va lui donner beaucoup d’assurance et surtout toute l’équipe va fédérer derrière lui. On n’a pas toujours l’occasion de travailler pour un coureur qui joue le podium sur le Tour.
Les plans ne changent pas mais on ne laisse pas un podium du Tour de France. Quand on regarde la configuration du Tour, on a été très réalistes, il ne fallait pas se mettre comme pression le général car il y avait un contre-la-montre et une semaine avant les étapes de montagne. Notre crainte, c’était de voir Guillaume aborder la montagne avec cinq minutes de retard, ça aurait été dur psychologiquement, il aurait pris un coup au moral. On va défendre le podium et si on peut l’améliorer, pourquoi pas. »
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