Stéphane Rossetto était très énervé ce mercredi à l’issue de la 11e étape du Tour de France. Echappé toute la journée avec ses compatriotes Lilian Calmejane et Anthony Perez et avec Aimé De Gendt, le Francilien reproche au coureur belge de n’avoir pas assez collaboré et d’avoir préféré jouer le prix de la combativité plutôt que la victoire d’étape.
« On a tenté. Ce que je me dis, c’est qu’un jour de les aurai. Un jour ça marchera. Pour que ça marche, il faut que tout le monde soit loyal. Il y avait Lilian (Calmejane) et Anthony (Perez) qui était loyaux, par contre le Belge… On a dit « On roule à fond à partir de tel kilomètre », il roulait aussi vite qu’avant, il passait juste son vélo, et à la fin il attaque juste pour aller faire le dossard rouge (le coureur élu le plus combatif porte un dossard rouge le lendemain, ndlr).
Moi ça me casse les couilles les mecs comme ça, tu ne peux pas aller au bout avec des mecs comme ça. Il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’onde, il faut être une équipe. Ca me casse les couilles quand on tombe sur des rats. Moi je donne tout, lui il fait semblant de tout donner juste pour faire le dossard rouge. C’est bien le dossard rouge mais ce n’est pas l’objectif. A un moment donné, il faut y aller quoi.
Le final s’y prêtait, ok on n’aurait peut-être pas été au bout, mais si il est capable de faire ça (attaquer en solitaire, ndlr), c’est qu’il n’était pas à fond. S’il avait passé ses relais comme moi, comme Lilian et comme Anthony, il n’aurait pas été capable de faire ça s’il avait tout donné. A l’arrivée, il ne vient même pas dire merci, rien. Ca ne vaut rien ces mecs-là, ça ne vaut rien. Je dis les choses, je ne suis pas une langue de bois, je les dit c’est tout. »
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