Suite à l’annonce du contrôle positif d’Eduard Vorganov, l’équipe Katusha risquait une suspension de 15 à 45 jours. En effet, Vorganov est le deuxième coureur testé positif de la formation russe en moins de douze mois après Lucas Paolini, contrôlé positif à la cocaïne sur le Tour de France 2015.
Finalement, il n’en sera rien. La commission de discipline de l’Union Cycliste Internationale a décidé de ne pas suspendre la Katusha malgré ces deux cas de dopage. Elle s’est justifié en expliquant que Lucas Paolini ne s’était pas drogué pour améliorer ses performances sportives et que ses actes ne pouvaient pas pénaliser toute l’équipe :
« S’agissant du [cas de Paolini, il est] établi que la prise de cocaïne par le coureur concerné n’avait pas de lien avec une intention d’influer sur la performance sportive mais relève d’une prise “récréative”.
Dans ce cadre, prendre en compte comme l’un des deux cas de Résultat d’Analyse Anormal déclenchant l’application d’une suspension au regard de l’article 7.12.1, un cas d’usage d’une drogue sociale, ne correspondrait pas au but de la disposition. Même si formellement un tel cas relève de l’application des règles antidopage au niveau du coureur concerné lui-même, en tirer des conséquences au niveau de l’ensemble de l’équipe ne serait pas adéquat et serait disproportionné. »
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