Le rôle des équipes dans la stratégie de course au cyclisme

Le vélo a beau être un sport individuel, les équipes ont un rôle primordial dans la victoire finale des coureurs. Par exemple, c’est grâce à la mainmise des Sky que Froome et Thomas ont réussi à s’imposer sur le Tour de France. À l’époque de Lance Armstrong, c’était la même chose. Les US Postal contrôlaient tous les aspects de la course si bien que ses opposants ne pouvaient jamais prendre Armstrong à revers.

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Comment une équipe travaille-t-elle pour amener ses leaders à la victoire ? Quels sont les profils de coureurs à disposition du directeur sportif ? Y a-t-il une différence de stratégie entre les courses d’un jour et celles qui se déroulent sur plusieurs étapes ?

Source : (www.sport.es)

Règle n° 1 : effectuer un recrutement intelligent

Une équipe doit être bâtie à la manière d’un onze de football. Elle est composée de 9 coureurs, dont au moins 3 grimpeurs performants. On la construit autour d’un leader, celui capable de remporter des courses.

Certaines équipes peuvent sur deux fronts : elles choisissent un leader capable de jouer le classement général et un sous-leader qui tentera de remporter des étapes au sprint. Toutefois, c’est une stratégie qui tend à disparaître. La dernière à avoir fait cela était la Deutsche Telecom avec Zabel pour le sprint et Ullrich pour le classement général.

La répartition des rôles entre les équipiers

Le leader est l’homme fort de l’équipe. C’est lui que l’on protègera au maximum et que l’on amènera jusqu’à la ligne d’arrivée en éliminant la concurrence. Autour du leader, il y a plusieurs équipiers avec des rôles bien définis :

  • Le lieutenant : garde rapprochée du leader. Il sera le dernier à quitter sa roue lorsque le leader ira batailler pour la victoire. Le lieutenant doit être capable de prendre le relai du leader en cas de besoin. Sur le Tour de France 2018, Geraint Thomas a rempli ce rôle-là. Il a endossé le rôle de leader lorsque Froome s’est retrouvé distancé au général.
  • Le capitaine de route : Son rôle consistait à interpréter la course et à donner des consignes transitoires le temps que le directeur sportif intervienne. Avec la généralisation des oreillettes, il a presque disparu.
  • Le porteur d’eau : Celui qui coulisse jusqu’en bas de peloton pour aller chercher le ravitaillement auprès de la voiture de son équipe. Plusieurs équipiers peuvent assumer ce rôle au besoin.
  • Les équipiers : Ils doivent encadrer leur leader afin de le protéger au maximum. Ils ont pour rôle de gérer le rythme, d’éviter que des concurrents du leader ne s’échappe, mais ils peuvent aussi de casser la course s’il y a besoin, c’est-à-dire d’accélérer afin de distendre le peloton.

Les principales tactiques de course utilisées par les équipes

Le principal rôle d’une équipe est d’amener son leader dans les meilleures conditions pour qu’il dispute la victoire de la course ou de l’étape. Pour ce faire, elle doit protéger physiquement son homme fort en faisant écran devant lui. En cyclisme, 90 % de l’effort provient de la résistance de l’air. Les équipiers doivent alors adopter une position adéquate en fonction du vent de manière à ce que le leader produise le moins d’effort possible.

Ensuite, en fonction de l’étape, plusieurs stratégies peuvent être mises en place. Sur du plat, le leader va être protégé jusque dans les derniers 200 mètres. Son équipe, une vingtaine de kilomètres avant l’arrivée, va rouler le plus vite possible en tête de peloton afin que personne ne s’échappe. Ensuite, les équipiers vont sortir avec leur leader et aller le plus vite possible en se relayant afin que ce dernier ait la vitesse la plus importante possible au moment de produire son effort.

En montagne, les stratégies dépendent de la topologie de l’étape et de l’état de forme des coureurs. Sur ce genre de terrain, les écarts engrangés ne se rattrapent jamais. Un leader n’a en général besoin que de quelques minutes pour s’échapper au classement général. Les équipes vont donc donc amener leur leader en position de s’échapper à un moment qui aura été défini à l’avance. Toutefois, en raison de certains faits de course, l’attaque peut se faire à un autre moment.

(Source : www.stickybottle.com)

Courses par étape, classiques : quelles sont les différences en terme tactique ?

Les courses d’un jour, que l’on appelle aussi « Classiques », ont en général des profils assez plats avec une ou plusieurs cotes à grimper plusieurs fois. Ces dernières sont trop courtes pour avantager les grimpeurs et trop longue pour les sprinteurs. Les classiques vont donc avantager les « puncheurs », c’est-à-dire les coureurs puissants capables de répéter les efforts. Julian Alaphilippe, vainqueur de la Classique de San Sebastien en 2018, est un bon exemple.

Sur les courses à étapes, les coureurs ont un profil plus spécifique. Étant donné que la victoire se joue dans les étapes de montagnes, les petits gabarits sont avantagés. Sur les classiques, qui sont en général des courses à plus de 200 km, les grimpeurs n’ont pas le physique pour rouler aussi longtemps à plus de 40 km/h.

En terme de tactique, le fond est le même : protéger son leader et l’amener jusqu’à la victoire. Toutefois, sur les classiques, les équipes doivent prendre des risques le jour de la course. On ne peut pas attendre que son leader récupère par exemple. Si les hommes clés ne sont pas en forme le jour de la course, ce sera très compliqué.

En règle générale, les coureurs adeptes des courses à étapes ne disputent pas de classiques, et ce afin de préparer les grands tours. Les deux catégories de coureurs, en première partie de saison, ne disputent donc pas les mêmes compétitions.

De plus, sur les classiques, la tactique peut évoluer en fonction de la course. Si sur les grands tours, les vainqueurs sont relativement prévisibles, ce n’est pas le cas des classiques. Sur une épreuve, tout peut arriver. Cela amène les équipes à se mettre au service de celui qui a une chance de gagner à un moment donné. Sur ce genre de courses, il n’est pas rare de voir les leaders travailler pour leurs équipiers si jamais ces derniers dont en position de force.


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